février 2020 Etats-Unis
Tomorrow Foundation était invitée à la 2ème édition de la Conférence sur les Défis de l’Union Africaine : façonner l’émergence africaine, qui s’est tenue le 21 février 2020 au siège des Nations Unies à New York.
L’évènement était organisé par l’Institut Amadeus, think tank marocain indépendant ayant une forte expertise dans le domaine économique, géopolitique et les problématiques globales relatives au continent africain, et l’Académie Diplomatique Italienne, haute institution éducative membre de l’Academic Impact des Nations Unies à New York et directement affiliée au Département d’Information Publique des Nations Unies. L’Académie Diplomatique Italienne joue un rôle important dans la promotion des activités et programmes des Nations Unies, plus particulièrement auprès des universités et des organisations de la société civile.
L’évènement a rassemblé plus de 200 participants et 15 conférenciers – experts et représentants de gouvernements – dont notre fondatrice Mme Maggie Gu. Deux sujets principaux ont été discutés dans des conférences dédiées : la résolution des problèmes de paix et de sécurité dans les espaces régionaux du Sahel, de la CEDEAO et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe et le processus d’intégration du continent Africain avec la Zone de Libre Echange Continentale (ACFTA) et les communautés économiques régionales (RECs) .
Elle a souligné le fait que l’Afrique avait besoin de sa jeunesse plus que jamais dans le contexte futur de diversification économique qui serait apporté par l’ACFTA. Les secteurs en croissance de l’agriculture, des services et le secteur manufacturier auront besoin de personnes formées, de talents, de compétences spécialisées et de leaders. C’est pourquoi le travail de la Fondation en matière d’entrepreneuriat des jeunes est très important. Par ailleurs, ce travail nous montre que la jeunesse africaine a une motivation, un amour pour son pays et des capacités d’apprentissages et de progrès extraordinaires.
Beaucoup de ressources financières seront également nécessaires pour la diversification des économies et la construction d’infrastructures. L’Afrique ne peut continuer à reposer fortement sur la dette publique et se doit de développer l’investissement privé, les solutions sans dette et des nouveaux partenariats.
Enfin, Mme Gu a conclu en expliquant que l’ACFTA nécessitera de maintenir une forte coopération entre les pays africains et une coordination à l’aide des organisations internationales, institutions africaines, ONG, leaders économiques et investisseurs.